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Suggestion d'ambiance musicale : Ce texte peut être lu en écoutant Bruits d'orages 3D de Torsten Abrolat
Jeudi 15 août 2024 - 18h45
Patricia a repris le travail et est donc partie ce matin du camping. Nous avons discuté et avons décidé que je resterais seule le temps qu’elle revienne vendredi soir après le travail. Un grand soleil a brillé dès ce matin et j’en ai profité pour me balader dans les alentours.
Je viens de rentrer et le camping est assez calme à cette heure-ci. Je vais en profiter pour aller à la piscine. La journée d’excursion est un véritable succès et une bonne partie des clients sont absents. Je pense alors à Vivien et je me dis qu’avec un guide pareil, la journée doit être vraiment passionnante. Enfin pour moi c’est sûr!
19h45
Voilà plusieurs minutes que je barbotte les pieds dans l’eau. La journée a été belle mais le vent s’est levé. Jack s’agite derrière le bar pour préparer la fermeture de la piscine. Les peu de clients présents sont déjà partis préparer l’apéro. Il commence à faire un peu frais car le soleil est caché par les nuages. Il semble se préparer un orage et je ne suis pas rassurée. Depuis enfant, j’en ai peur. Il y a longtemps, alors que ma famille et moi faisions du vélo dans mon village d’enfance, de gros nuages ont envahi le ciel et une petite pluie fine a commencé à tomber. L’orage menaçait. Mes parents, qui étaient à pied, nous ont alors dit de rentrer rapidement à la maison, qu’ils trouveraient un abri avec Charlie qui n’avait que 4 ans et qu’ils nous rejoindraient quand l’orage serait fini. Je me souviens d’Elisa, de Noah et moi pédalant sous une pluie diluvienne. Le tonnerre s’était rapidement mis à gronder. Ma sœur était terrorisée et mon frère me hurlait que si un éclair nous tombait dessus, nous allions mourir.
« Avec le fer du vélo, on va les attirer! »
Cette abruti n’a jamais vraiment su me rassurer. Nous pédalions comme des forcenés, terrorisés. Finalement, nous sommes bien arrivés à la maison mais l’orage a continué des heures et des heures, du moins c'est l'impression que j'en ai gardé. Elisa hurlait dans le salon, attendant nos parents avec impatience et appréhension. Je me démenais pour la rassurer alors que mon frère poursuivait ses présages de mauvais augure : « il a du leur arriver quelque chose », « et si l’éclair les avait touché », « comment on va faire si il leur est arrivé quelque chose! », … Je n’avais que 8 ans, j’étais affolée intérieurement et j’ai du me montrer forte. Depuis je n’aime pas du tout l’orage. Alors, c’est anxieuse que je regarde le ciel se couvrir de nuages menaçants.
« Lola, il va falloir rentrer. Je vais fermer avant que l’orage ne commence. Ça va aller? » Jack est pressé mais il me regarde l’air rassurant.
« Oui oui t’inquiète pas je suis une adulte maintenant. » Il se souvient certainement des soirées d’orage vécues les étés où je venais ici. Je me recroquevillais et attendait que ça passe devant la fenêtre -mais pas trop près non plus- Vivien et Patricia me rassurait en me racontant des blagues très nulles. Ils arrivaient toujours à me faire rire malgré tout. Mais ce soir, ils sont absents et je suis bien trop fière pour dire à Jack que j’ai besoin d’être rassurée.
Je me lève donc un sourire qui se veut confiant sur les lèvres.
« A demain Jack! »
« Bonne soirée Lola! »
Je presse alors le pas pour rentrer dans mon bungalow, subir l’orage en étant en dessous serait pire que tout.
21h15
Les nuages noires continuent de s’accumuler dans le ciel faisant penser que la nuit est bientôt là. J’ai enfilé mon pijama, un débardeur blanc et un short en coton. Je me suis enfermée dans le bungalow et je regarde régulièrement par la fenêtre anxieuse. Pour l’instant, le calme règne et j’ai allumé la télé pour détourner mon attention.
Je me lève à nouveau pour regarder le ciel ; le ciel est noire. Le soleil et ses rayons ont complètement disparu. Je perçois au loin les premiers éclairs et mon ventre se tord de peur. Je file me rasseoir sur le canapé. Dehors, la pluie commence à tomber. Le bruit des gouttes sur la ferraille du bungalow résonne dans tout l’habitat. J’ai l’impression d’être dehors et je monte le son afin d’entendre ce qu’il se dit.
21h38
Brusquement, un gros éclair vient frapper le ciel coupant l’électricité de mon bungalow. Je sursaute et arrête de respirer quelques secondes. Je me retrouve dans le noir, assourdie par un tonnerre me signifiant que l’orage est proche de nous. Je me lève pour regarder par la fenêtre. Tout le camping semble dans le noir. Mon coeur bat la chamade et je tente vainement de me calmer.
« Allez ce n’est qu’un orage. Tu ne risques rien. » me dis-je à haute voix.
Dehors le vent se déchaîne, la pluie bat le sol à tout rompre, il pleut tellement que je peine à distinguer le mobilhome à côté. L’orage est puissant. Je tremble comme une feuille. Mille pensées me traversent. Est-ce que c’est solide un bungalow? Je risque pas de me faire électrocuter? Y a beaucoup de ferraille ici.
PAM!!!!
Soudainement la porte d’entrée s’ouvre claquant bruyamment contre le mur. Je sursaute un grand coup et pousse un hurlement de peur.
Vivien est dans l’embrasure de la porte, une capuche sur la tête et un air soucieux sur le visage.
« Ça va Lola? »
Je reprend un peu mon souffle, soulagée de le voir devant moi.
« Oui ça va. » lui dis-je tremblante.
« On dirait pas. » en disant ces mots, Vivien s’avance vers moi et me prend dans ses bras.
« Mais tu trembles! Je pensais bien que tu aurais peur. Le groupe et moi avons été obligés de rentrer pour ne pas prendre la pluie. Dés que Jack m'a dit que tu étais seule dans le bungalow, je me suis dépêché de te rejoindre.»
Un nouvel éclair suivi de très près d’un tonnerre tonitruant font résonner à nouveau le mobilhome. Je me sers de plus belle à Vivien qui referme plus fortement ses bras sur moi.
« Tu connais la blague de Lèche-mi et Lèche-moi »
Un petit rire m’échappe.
« Oui je la connais plutôt bien. Si je me souviens bien tu me la racontais à chaque fois qu’il faisait de l’orage. »
« Ah ah ah! Oui! Faut dire qu elle te faisait rire à chaque fois. Et je n’en connaissais pas beaucoup qui arrivaient à te faire rire. »
Nos rires se mêlent l’un à l’autre et déjà je me sens mieux. Collée à lui, je peux sentir l’odeur de son parfum et cela m'apaise.
Vivien est tout mouillé et un peu plus rassurée, je me libère de ses bras pour l’inviter à enlever son parka. Vivien porte un pantalon de jogging gris et un polo blanc. Ses vêtements, complètement trempés lui collent à la peau et je ne peux m’empêcher de le détailler des pieds à la tête. Cet homme est un régal pour mes yeux. Il remarque alors mon regard et sourit.
« ça va mieux on dirait! »
Je me reprend alors rapidement et, sans répondre, me rend vite à la salle de bain pour lui amener de quoi se sécher. En revenant dans la pièce principale, je m’immobilise. Mon coeur bat la chamade tandis que je regarde attentivement Vivien. Il est de côté et le ventre contracté, il commence à enlever son t-shirt. La foudre vient éclairer la pièce me permettant d’admirer plus amplement la scène. A cet instant, je n’entend ni le tonnerre, ni la pluie. Je n’ai d’yeux que pour lui. Les gouttes perlent sur son torse et sur son dos. Elles coulent doucement le long de son corps et je me rêve en goutte de pluie ruisselante. Vivien arrive à la tête et retire son t-shirt.
« Ton pantalon aussi est bien trempé! » lui dis-je émoustillée.
Vivien se tourne vers moi surpris - Il ne m’avait pas vu - Un sourire à ses lèvres se dessinent et il défait l’élastique de son pantalon afin de le retirer.
Braoummmmm!
Un nouveau tonnerre assourdissant me fait faire un saut d’un mètre et un réflexe de survie me fait courir vers Vivien.
« Ah ah ah! Je ne te fais pas encore assez d’effets. »
Des grêlons martellent désormais le toit. On ne s’entend plus vraiment et la peur revient de plus belle. Vivien enlève rapidement son pantalon et me prend la serviette des mains pour s’essuyer. Mon regard est sur le plafond surveillant le moindre signe d’un possible écroulement. Certains me diraient que c'est impossible, moi je dis que la peur rend tout possible.
« Tu sais je pense que ça risque de durer » m’interromp Vivien.
« Ah bon? »
« Tu veux qu’on aille s’allonger ? J’ai un peu froid et tu as la chair de poule? »
« Oui. »
Vivien me prend alors la main et m’amène dans ma chambre. Il ne porte désormais qu’un caleçon noir. Je m’allonge et il vient s’allonger à côté de moi m’amenant à me serrer contre lui. Je pose ma tête sur son bras et il vient toucher mon épaule.
« Pourquoi tu as si peur des orages? »
Je lui raconte alors l’aventure que j’ai vécu avec mon frère et ma sœur. A la fin de mon récit, il me rapproche plus alors et vient déposer un baiser sur mon front.
« Ce soir, t’as pas besoin d’être forte. » me dit-il calmement.
Ça me fait du bien d’entendre ça. Je me retourne alors face à la fenêtre afin de surveiller l’orage. Je l’invite à venir se serrer contre moi en cuillère afin d’avoir le sentiment qu’il protège mes arrières.
Les éclairs continuent d’allumer le ciel et les tonnerres nous font un concert que je ne suis pas prête d’oublier. Mais dans les bras de Vivien, je me sens un peu moins anxieuse. Il me raconte alors l’origine des orages, comment les éclairs apparaissent et pourquoi parfois, il grêle. Je l’écoute attentivement, absorbée par ces paroles scientifiquement rassurantes. Et je viens encore me coller à lui afin que chaque centimètre de mon dos le touche. Nous restons un moment silencieux, regardant les éclairs et la pluie remplacer petit à petit les grêlons. Je sens son souffle caresser mon oreille et une excitation monte crescendo en moi. Je me retourne alors et plonge mes yeux dans les siens. Je n’ai pas envie de parler mais mes yeux parlent pour moi car Vivien se penche alors vers ma bouche et y dépose un léger baiser. Il se recule ensuite et me regarde attentivement surveillant peut être un geste qui le freinerait. Je ferme à nouveau les yeux pour l’inviter à venir m’embrasser encore. Je sens alors sa bouche venir délicatement s’appuyer contre la mienne. Elle s’ouvre et sa langue pénètre ma bouche doucement. Les éclairs et le tonnerre continuent de gronder dehors et je me rapproche de lui afin qu’il me prenne dans ses bras. Ses baisers sont délicat et profond. Puis, Vivien prend le temps d’enlever mon débardeur et mon soutien gorge afin de mieux me sentir contre lui. Mes seins se collent alors à son torse encore frais de l’averse qu’il a traversé pour arriver jusqu’à moi. Je siffle de surprise et d’excitation à ce contact. Nous nous embrassons longuement prenant nos bouches, caressant nos langues et suçant nos lèvres. Par la suite, je plie et monte ma jambe gauche sur sa jambe afin de m’approcher de lui. Il glisse alors sa jambe droite entre mes jambes. Inconsciemment, j’ai commencé à effectuer de petit mouvement d’avant en arrière sur sa jambe. Je m’en rend compte lorsque Vivien commence à m’imiter. Je sens son sexe se durcir contre mes hanches et Vivien respire de plus en plus fort. Dehors la pluie tape sur la fenêtre en un son régulier. Je viens attraper la main de Vivien afin de la poser sur mon sein. Il l’attrape fermement puis vient embrasser et mordiller mon cou. Je gémis d’excitation et subitement, Vivien se redresse et vient se mettre sur moi. La nuit est sombre et les éclairs viennent éclairer rapidement Vivien qui a désormais les yeux sombres. Il me regarde et je frémis face à cet homme qui se tient au dessus de moi, les bras tendus et le regard sérieux.
« Tu as envie? », me demande-t-il.
« Oui beaucoup. Et toi? »
Vivien ne dit aucun mot et pour seule réponse, il se mort les lèvres et sourit. Il écarte mes jambes, s’assoit sur ses mollets et attrape avec ses mains mes cuisses. Il me rapproche rapidement de lui. Du bout des doigts, il se balade sur mon ventre. Il remonte doucement sur mes seins et avec son index fait le tour de l’aréole de mon sein droit faisant dresser mon téton. Je tremble légèrement à ce contact et j’ai envie de lui prendre la main. Pourtant, je décide de le laisser faire. Ses yeux sont concentrés sur ce qu’il fait. Il passe alors à mon sein gauche. Toujours par un contact léger des doigts, il descend le long de mon ventre. Ses caresses tendent mon bas ventre mais bizarrement m’apaisent en même temps. Il arrive vers mon nombril, en fait le tour puis descend jusqu’à mon short qu’il fait glisser le long de mes jambes pour me l’enlever en même temps que ma culotte. Mes jambes sont pliées et mes pieds reposent sur ses épaules. Il tourne la tête et embrasse tour à tour chacune d’entre elle puis les repose de chaque côté de lui. Vivien est doux et son expression traduit la délicatesse dont il a envie de faire preuve ce soir. L’orage gronde encore et la pluie continue de tomber sur le bungalow résonnant dans tout l'habitacle.
Vivien balade à nouveau ses doigts sur mon ventre et descend doucement vers mon clitoris. Délicatement ses doigts font des allées-et-venus entre ce dernier et mon vagin. Son regard se porte désormais sur mon visage et il varie les mouvements guettant mes réactions. Mon corps se détend et se contracte au rythme de sa douceur et des contractions voluptueuses que ses doigts provoquent.
« Tu aimes ? »
« Oui beaucoup » dis-je en gémissant.
« Tu es très belle! » dit-il dans un sifflement chargé de sensualité.
Je rougis alors de ces derniers mots. Il accentue son toucher et je me contracte à nouveau. Ses gestes deviennent plus appuyés et plus lents, accentuant les sensations clitoridiennes qui bientôt se propagent. Mes reins chauffent et je sens bouillonner l’energie en moi. Il descends et remonte inlassablement, le regard vif. Je commence à sentir mes jambes trembler, je me cambre, ferme les yeux et je jouis fortement. J’ouvre les yeux et Vivien est toujours accroupi. Il a baissé son caleçon et son sexe est en érection. Il enfile un préservatif et se penche contre moi.
« Je peux? »
« Oui, j'ai envie de te sentir.»
Entendant ma réponse, les yeux de Vivien se mettent à briller d'excitation et il vient alors doucement me pénétrer. Vivien descend encore plus pour se rapprocher de moi et s’approchant, il m’embrasse délicatement. Ma bouche s’entrouvre pour le laisser y glisser sa langue. Dans le même temps, il commence à onduler ses hanches pour effectuer des pénétrations doucement. Je le sens lentement entrer et sortir effectuant comme de tendres caresses à l'intérieur de moi. Nos lèvres se sont séparées et Vivien a collé son torse contre mes seins. Il inspire profondément et expire en gémissant. Son souffle effleure mon oreille. Mon coeur bat aussi vite que la pluie qui frappe à ma fenêtre. Je plie mes jambes afin de le sentir plus profondément.
Il se redresse alors sur ses tibias et il attrape mes genoux. Vivien me regarde dans les yeux alors qu’il amplifie ses mouvements. La bouche ouverte, un léger sourire décale sur le côté sa lèvre inférieure.
« Tu aime ça? » me murmure-t-il.
« Mmmmh oui. »
Il se délecte de me regarder gémir ce qui, évidemment, amplifie la sensation d’excitation qui monte comme une énergie bouillonnante dans mes reins. Mes gémissement se font de plus en plus rapprochés et les siens me suivent.
« C’est bon de te voir prendre du plaisir » me dit-il la voix grave.
Un frisson me parcours la colonne tandis que je gémis plus bruyamment encore. Ses mouvements sont plus percutants. Je sens son sexe au fond de moi. Vivien accélère petit à petit son mouvement en gardant de l’amplitude. Son souffle prend le rythme de ses hanches et il me fait encore entendre à nouveau sa voix en gémissant.
Vivien siffle, ferme les yeux et sert les dents. Je sens monter une énergie dans mon cou et je l’encourage a accélérer le rythme avec mes hanches. Il rouvre les yeux, me regarde et son rythme est plus pressé. Cette agitation fait brusquement monté le plaisir très haut et j’écarquille les yeux.
«Mmmmhh encore… »
Vivien me regarde plus intensément. Il a chaud. Il transpire et souffle fortement. La sensation est si intense que je ne peux m’empêcher de pousser des petits cris de plaisir. Vivien écarquille les yeux et dans un râle jouit à l’intérieur de moi.
Dehors la pluie est devenue plus fine. On peut voir encore des éclairs tonner au loin. La nuit a remplacé le ciel couvert.
Vivien s’est allongé à côté de moi et glissée dans ses bras, je regarde l’extérieur à moitié assommée. Quelque chose me dit que plus jamais je ne verrais les orages comme avant.
(© Ce texte et certaines illustrations sont la propriété de "les Désirs de Lola" et ne peuvent être reproduits ou propagés sans autorisation sous peine de poursuite)