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Vivien 7

Un dernier jour ensemble

· Les désirs de Lola

AVERTISSEMENT DE CONTENU

ATTENTION CE TEXTE CONTIENT DES ELEMENTS A CARACTÈRE EROTIQUE ET DONC NE CONVIENT PAS AU MINEUR. SI VOUS CONTINUEZ, VOUS CERTIFIEZ AVOIR PRIS CONNAISSANCE DE CETTE INFORMATION ET ETRE AGÉ DE 18 ANS OU PLUS.

Précédemment : Vivien est venu rejoindre Lola dés qu'il a su qu'elle était seule sous l'orage. Vivien a su rassurer Lola et lui montrer ce qui avait de plus sexy pendant une nuit d'orage.

Suggestion d'ambiance musicale : ce texte peut être lu en écoutant Trop peu de temps de Nuttea

Vendredi 16 août 2024 - 20h45

Patricia revient ce soir et m'a envoyé un message pour me dire que l'on rentrerait finalement le lendemain.

Vivien est resté dormir la nuit et ensemble, nous avons décidé de passer cette journée ensemble, comme pour nous dire adieu. La journée a été très belle. Vivien m’a montré les plus beaux endroits de sa région et nous sommes désormais assis à la table d’un restaurant se trouvant sur la plage. Les pieds dans le sable, nous regardons le soleil qui commence sa descente dans l’océan annonçant la fin de cette journée. Un cocktail aux couleurs éclatantes à la main, je savoure ce moment de calme et de repos bien mérité. La journée a été chargée et malgré que celle-ci ait été pleine de rires, je suis bien fatiguée. Vivien est également silencieux et admire le paysage.

Le soleil, bien bas désormais, fait briller son visage d’une lueur orangée. Je le regarde pensive. Patricia veut partir demain soir et je sais que notre temps ensemble est compté. Comment pourrais-je finir cette journée mieux qu’en regardant la lueur du coucher de soleil sur son visage? Vivien se retourne alors et m’offre un sourire chaleureux mais ses yeux semblent sérieux .

« Jack viendra nous chercher d’ici 1h30 avec le camion. »

En entendant les mots de Vivien, je ressens un certain soulagement. Je ne me voyais absolument pas reprendre le vélo. J’ai bien trop mal au jambes et aux fesses. Pourtant, dans 1h30, c’est terminé et mon coeur se resserre à cette idée. Nous mangeons silencieusement, peut être est-ce du en partie à la fatigue de notre journée mais certainement parce que nous ne savons que dire. Comment conclure ces moments passés ensemble? En tout cas, rien qui ne semble nous venir et cela me convient. Le silence qui imprègne cette fin de journée est suffisant à marquer aussi la fin de cette histoire.

22h45

Jack klaxonne bruyamment pour nous prévenir de son arrivée et interrompt le silence bien installé entre nous deux.

« Comme si il ne pouvait pas appeler! » râle Vivien qui se lève gêné de déranger les autres tables.

Je me lève à mon tour et nous nous dirigeons donc vers la sortie où nous attend un Jack enjoué, comme à son habitude.

« Vous avez passés une bonne journée les tourtereaux? »

Rrrhhhaaa la gêne! Vivien ne dit pas un mot et j’aquiesce assez gênée. Le reste du trajet est meublé par Jack qui nous raconte ce qu’il s’est passé au camping aujourd’hui. En cela, sa fille lui ressemble. Il emprunte des mimiques et fait de grands gestes comme si la vie au camping avait été une folie aujourd’hui. Vivien et moi rigolons devant ce clown qui a le mérite d'avoir détendue un peu l’atmosphère. Jack nous conduit alors jusqu’à un entrepôt qui appartient au camping. Il ouvre la grande porte d’entrée et se gare à l’intérieur. Cet entrepôt est un immense lieux où la famille laisse quelques caravanes, des minibus, une camionnette, les vélos et quelques voiturettes. Seule une petite ampoule l’éclaire, laissant à l’obscurité toute la place de se déployer.

Vivien vient ouvrir l’arrière du camion et commence à débarrasser les vélos.

« Les jeunes, je rentre. Vous fermerez derrière vous? »

Vivien acquiesce et Jack part alors à pied rejoindre le camping qui n’est pas très loin. Abattue, je le regarde s’éloigner me demandant si j’aurais encore le courage de parcourir la distance qui me sépare de mon lit.

Vivien finit de débarrasser et de ranger les vélos et je me retourne vers lui silencieuse. Ça va donc se terminer comme ça? Vivien se tourne alors vers moi et me regarde intensément.

« Patricia t’attend ? » me demande-t-il.

« Non je ne crois pas, je lui ai dit que je rentrerais tard. »

Vivien se retourne pensif et ferme la camionnette. Puis, il s’approche de moi et prend mon visage entre ses mains. Il approche ses lèvres des miennes et vient m’embrasser tendrement. Il s’arrête et semble réfléchir. Il se mord la lèvre d’hésitation et je l’observe silencieuse me demandant ce qu’il se joue en lui.

« Je n’ai pas juste envie de te dire au revoir comme ça. » me dit-il alors.

Vivien a plongé ses yeux dans les miens et me questionne du regard. Mon coeur s’est serré et ses battements raisonnent dans ma gorge formant la sensation qu’un noeud s’y est installé.

Devant mon absence de réponse, Vivien me prend la main et m’emmène dans une des caravane entreposée dans le hangar. Cette caravane date des années 70 et malgré une décoration passée de mode, elle reste encore en bon état. Je regarde Vivien qui observe la caravane, évaluant l’état de propreté qui semble tout à fait satisfaisant. Je l’observe et une certaine nostalgie précoce m’envahit me laissant sans mot. Puis Vivien retourne vers moi, il me regarde de ces yeux doux et me chuchote : « Tu n’as pas vraiment envie de parler ce soir? »

Il esquisse ainsi un léger sourire triste. Lui comme moi ne nous attendions pas à ce que cette séparation soit aussi difficile.

Il s’approche alors de moi et vient coller ses lèvres aux miennes dans un baiser doux et profond qui amène nos corps à se rapprocher l’un de l’autre pour se serrer. Vivien vient poser délicatement ses mains sur mes joues puis sa main droite se dirige vers l’arrière de ma tête. Il appui dessus pour pénétrer ma bouche plus profondément. Mes mains se posent sur son torse sentant ses muscles sous mes doigts. Tendrement sa langue caresse la mienne avec lenteur et je savoure le goût du cocktail qui a imprégné sa langue. Sa main droite vient caresser lentement mon bras du bout de ses doigts. Sa main gauche descend sur mon cou puis sur mon dos sur lequel il exerce une pression afin de rapprocher nos torses. Tous nos gestes sont lents et doux comme pour apprécier leur saveur de dernière fois.

Le contact de son t-shirt contre le mien ne me suffit pas. Je dirige donc ma main vers le bas de son t-shirt que je soulève lentement, nos bouches se séparent et Vivien se retrouve torse nu face à moi. Je pose ma bouche sur ses pectoraux et dépose de délicats baisers…de droite à gauche… sur son bras gauche ... et je continue ainsi sur son dos. Il a un goût de sel et je prend mon temps afin d’imprimer le goût de sa peau. Je peux entendre sa respiration devenir plus forte. J’embrasse maintenant son bras droit et Vivien m’attrape le bras pour me serrer à lui une nouvelle fois et me donner un baiser profond. A son tour, il prend du bout de ses doigts mon t-shirt qu’il enlève. Une fois retiré, Vivien se penche vers mon cou et vient me chuchoter à l’oreille : « J’ai envie de te faire l’amour mais j’ai besoin que tu me dises que tu en as envie aussi. »

Mon coeur se met à chauffer violemment dans ma poitrine. Le respect qu’il me montre ainsi que son souffle chaud sur mon oreille me font fondre, rendant ce moment encore plus magique. Je racle alors ma gorge et m’approche à mon tour de son oreille afin de lui répondre.

« Moi aussi, je n’ai pas envie que l’on se quitte avec un simple baiser. »

Un sourire de satisfaction se lit sur le visage de Vivien qui vient me pousser sur la banquette de la caravane. Je m’y assoit et il pose ses genoux au sol face à moi. Ainsi posé, il est alors à ma hauteur et me rapproche de lui en écartant mes cuisses pour s’installer entre. Il vient à nouveau prendre mes joues dans ses mains et m’embrasser langoureusement savourant ma bouche comme une friandise qui nécessite de prendre son temps. Je savoure ce moment unique avec délectation. Je viens retirer mon soutien-gorge et Vivien descend afin de venir goûter mon sein droit. Sa main gauche vient caresser du bout des doigts mon tétons gauche le faisant se redresser. Mon téton droit est quant à lui bien au chaud dans sa bouche et reçoit de lentes caresses de sa langue. Je ferme les yeux et me concentrant ainsi sur la sensation, une excitation profonde monte sensuellement en moi. Vivien remonte sa bouche vers mon cou en même temps que les doigts de sa main gauche descendent au niveau de mon bas ventre. Il détache mon short, ouvre la fermeture et vient glisser sa main chaude dans ma culotte. Ses doigts encerclent mon clitoris et viennent avec douceur le masser. Ses lèvres se déposent sur mon cou par de légers baisers où je peux sentir sa langue apprécier mon goût. Je mord mes lèvres d’excitation et bascule ma tête en arrière pour offrir une plus large surface à Vivien. La délicatesse de ses mouvements de doigts et de ses baisers enveloppe mon corps d’une sensation mêlée d’excitation et de douceur. Mon souffle devient plus profond. Ses yeux sont concentrés sur les miens alors qu’il remonte mon cou. Arrivé à mon visage, il mordille et embrasse l’os de ma mâchoire se délectant de la montée de mon désir. Ses doigts inlassables continuent leur doux massage. Une énergie de plus en plus présente s’immisce dans mes hanches et remontent jusqu’à ma gorge y laissant sortir de petits gémissements. Vivien s’est redressé et m’observe. Il est concentré sur moi et à l’excitation qui monte s’ajoute mon coeur qui se met à chauffer fortement. Je viens alors poser mon front sur le sien et rapprocher ma main de son short pour la poser sur son sexe. A mon contact, il ferme les yeux. Son sexe est déjà en érection. Je m’avance et plaque ma main afin d’effectuer un frottement de haut en bas. Plus proche de lui, ses doigts ont désormais un contact plus appuyé contre mon sexe et ses frottements plus intenses augmentent la sensation d’énergie dans mes hanches. Mon toucher devient plus fort et Vivien remue ses hanches pour accentuer les mouvements de ma main. Nos souffles se synchronisent, plus saccadés. Vivien approche alors ses lèvres des miennes et vient m’embrasser, alternant baiser et petit coup de langues sur mes lèvres. Il entrouvre les paupières et je peux voir ses yeux devenus sombre comme la nuit. Il revient appuyé son front sur le mien, nos mouvements s’accélèrent d’un coup en même temps que notre excitation. Je tremble assaillis par le plaisir et me libère enfin dans un sursaut. Vivien retire ses doigts et me resserre contre lui plusieurs secondes. Puis, nous nous embrassons longuement avec douceur.

Excitée, je me lève et retire mon short et ma culotte. Vivien se lève et m’imite. Son short tombant par terre, je peux entrevoir un préservatif sortir de la poche. Je me penche afin de le récupérer avant Vivien et m’agenouille afin de me trouver à hauteur de son sexe. Je le prend dans la main et y dépose de tendres baisers. Vivien gémit doucement, fermant fortement les yeux. Je le goutte avec ma langue doucement et je viens lui enfiler délicatement le préservatif. Vivien me relève subitement. Toujours debouts, il me tourne dos à lui et me rapproche doucement pour me plaquer à son torse. De sa main droite, il penche ma tête et vient embrasser délicatement mon cou. Je sens son souffle sur celui-ci provoquant une forte sensation de chair de poule. Il me dirige vers la banquette et nous agenouillons ensemble devant. Il vient coller à nouveau mon dos à son torse et je peux sentir son sexe sur mes fesses. Sa tête se colle à droite de la mienne. Des doigts de sa main droite, il effleure mon épaule, descend sur mes seins et passe entre les deux. Il tourne ses doigts sur mon ventre et vient appuyer avec sa paume sur mon bas ventre. Je me cambre. Vivien vient me pénétrer doucement et nous prenons ensemble une grande inspiration. Il vient alors rapprocher son nez de mes cheveux et reprends une seconde grande inspiration. Je soupire de satisfaction. Je peux sentir son odeur de sable chaud et de sel fin. Son souffle caresse mon visage alors qu’il fait de lents et profonds mouvements à l’intérieur de moi. Mon coeur se réchauffe de plus en plus. Il vient poser sa main droite sur mon sein qu’il empoigne délicatement. Je sens la chaleur de sa main, chaque doigts et mon téton pointe contre sa paume. Son autre main vient appuyer sur mon ventre accompagnant son mouvement de bassin. Il expire fort et ainsi, je sens tout le plaisir qu’il prend à me prendre ainsi. Mon souffle s’accélère d’excitation à cette idée mais Vivien reste concentré sur le rythme de ses mouvements. Il sort, rentre inlassablement. Des sifflements plus forts sortent de sa bouche a l’inspiration à mesure que ses mouvements deviennent de plus en plus appuyés. Mon coeur est très chaud, je le sens brûler dans ma poitrine. Son battement s’est accéléré et je me sens débordée par une bouffée de volupté l’exprimant par une gémissement soudain.

« Tu aimes ? »

Vivien a la voix rauque. Je peux palper son désir dans sa façon de me parler et je peux sentir dans ma poitrine une nouvelle vague de chaleur agréable.

« Oui j’aime te sentir en moi. »

A ces mots, Vivien se contracte, un gros sifflement fait raisonner mes oreilles amplifiant encore mon excitation. Il accélère son mouvement et resserre sa main sur mon sein. Son autre main descend jusqu’à mon clitoris, encore sensible. S’ajoute alors une nouvelle sensation aux autres déjà bien présentes. Je gémis de plus en plus fort au fur et à mesure que mon plaisir augmente. La respiration de Vivien accélère rapidement. Il lâche mon sein et vient me pencher en avant en appuyant sa main sur mon épaule droite. Je m’allonge à moitié sur la banquette et Vivien me prend d’assaut en augmentant sensiblement la vitesse de ses pénétrations. J’entends mes fesses claquées à chaque mouvement. Mes hanches sont déjà enflammées et je me cambre encore. Les gémissements de Vivien viennent accompagner les miens, intensément et de plus en plus fort jusqu’à ce que Vivien et moi jouissions ensemble.

 

Samedi 17 Août 2024 - 18h40

Assise dans la voiture, Patricia et moi faisons des grands gestes à sa famille. Vivien n’est pas présent. Il est en congé et doit certainement profiter de sa journée. Son absence me soulage car je ne me voyais pas lui redire au revoir. Hier soir, nous nous sommes quittés à l’entrée du camping. Vivien m’a fait un dernier baiser et je m’en suis retourné pour rejoindre mon amie sans regarder en arrière. J’avais le coeur très lourd et les larmes aux yeux. Je ne souhaitais pas me montrer vulnérable, à nouveau, devant un homme, aussi gentil soit il. Il était temps que nous partions car mon petit coeur d’artichaut était prêt à redevenir sentimental et l'amour jette toujours une ombre sur le plaisir. La liberté peut se montrer parfois bien douloureuse.

« Tu as passé une belle semaine? »

Patricia interrompt mes pensées.

« Oui très bonne. T’étais contente de revoir ta famille? »

« Oui très, mais je suis contente de rentrer. Et toi contente de revoir Vivien? "

« Oui c’était très sympa mais il était temps que l’on reparte sinon je me serais trop attaché. »

« Rrhhha je vois mais ne renonce pas trop à l’amour ma poulette! C’est bien aussi. »

« Jusqu’à ce que ça se termine. » lui répondé-je pensive.

« Au fait, tu restes pour septembre ou pas? » me demande alors Patricia, changeant ainsi de sujet.

Lors de la semaine passée, j’ai parlé à Patricia de l’intention de M. MATCOMBES de me prolonger pour le mois de septembre. J’y ai pas mal pensé pendant notre séjour et à bien y réfléchir, ne pas revenir chez Willsmart en septembre est une belle façon de couper court à cette expérience professionnelle désastreuse. Je n’ai jamais vraiment pris du plaisir à ce poste et ces derniers temps je me sentais angoissée avant d’y aller. Je préfère le stress du chômage à l’angoisse de retourner travailler!

« Oui je vais rester ! »

« Ouah trop bien ! »

Patricia me répond enjouée. Elle et moi ne nous étions pas vu depuis plusieurs années et 3 mois pour nous retrouver ne sont pas de trop.

« On a encore du temps pour bien s’amuser! »

Je souris au mot de Patricia mais mes pensées vont vers son cousin. Il était si beau et si doux, je repense alors à nos échanges, nos rires et quand nous nous prenions l’un l’autre. Pouuuuhhhhh allez reprends toi! A ce moment précis, j’espère sincèrement que les quelques semaines qu’il me reste vont vraiment me permettre de l’oublier.

« Oui amusons-nous comme des folles! »

 

(© Ce texte est la propriété de "les Désirs de Lola" et ne peut être reproduit ou propagé sans autorisation sous peine de poursuite)